Cinq favoris… et un absent
Michael Matthews
Australie / Équipe : Sunweb
5e participation au GP de Montréal (4e en 2016, 8e en 2017)
Après sa démonstration de puissance vendredi à Québec, comment ne pas faire de l’Australien de 27 ans l’ultime favori à Montréal, où il a fini au pied du podium en 2016 ? « C’est une course différente, mais comme les autres sur le podium avec moi, ça convient à nos caractéristiques, selon la façon dont ça se courra », a analysé Matthews après sa victoire vendredi. « Avec cette nouvelle côte, personne ne sait vraiment ce qui va arriver. Est-ce vraiment si dur, est-ce que ça fera pencher la balance ? On verra. » Il veut s’inspirer de la tactique de son compatriote et futur retraité Simon Gerrans, une idole de jeunesse, unique double vainqueur au Canada en 2014.
Cote : 4 sur 5
Greg Van Avermaet
Belgique / Équipe : BMC Racing
7e participation au GP de Montréal (1er en 2016, 4e en 2013)
Encore frustré vendredi à Québec, le Belge de 33 ans s’est néanmoins rassuré sur son niveau de forme. Sans être aussi régulier, il a généralement été très bon à Montréal, où il a gagné en 2016… après une deuxième place sur la Grande Allée. En entrevue mercredi, le porteur du maillot jaune au dernier Tour de France s’est informé de la localisation de la nouvelle bosse sur le parcours du mont Royal. « C’est un type différent de course, qui convient mieux aux grimpeurs, mais je pense que c’est quand même bon pour moi. Je n’ai pas peur de ce genre de course. Il y avait cette longue ligne droite qui nous ramenait à l’arrivée [le chemin de la Côte-Sainte-Catherine]. Maintenant, la nouvelle montée recréera des cassures. Ça rendra la course encore plus dure. Pour moi, plus c’est dur, plus ça semble me convenir. »
Cote : 3,5 sur 5
Diego Ulissi
Italie / UAE Team Emirates
6e participation au GP de Montréal (1er en 2017, 3e en 2016)
Comme l’an dernier, le tenant du titre a fini 11e à Québec vendredi. L’Italien de 29 ans maîtrise parfaitement les subtilités du parcours montréalais. Troisième en 2016, derrière Van Avermaet et Peter Sagan, il a anticipé la bataille avec un tour et demi à faire en 2017, avant de parfaitement gérer son sprint sur l’avenue du Parc. Sextuple vainqueur d’étape sur le Giro, il comptera sur l’appui de son coéquipier Rui Costa, 16e à Québec et gagnant de la deuxième présentation du GP de Montréal, en 2011.
Cote : 3 sur 5
Tim Wellens
Belgique / Équipe : Lotto Soudal
7e participation au GP de Montréal (1er en 2015)
Vingt-huitième à Québec, le Belge de 27 ans ne cache pas sa préférence pour la course montréalaise, où il s’est imposé de façon mémorable sous la pluie en 2015. Couronné au Tour de Wallonie, il est récemment monté sur le podium au Binck Bank Tour et à la Bretagne Classic. En mai, il a remporté sa deuxième étape au Giro, devançant le Canadien Michael Woods. Disposant d’excellentes jambes l’an dernier, il avait trop attendu avant de s’envoler dans l’ultime passage de la côte Camillien-Houde, terminant 12e. En l’absence de Lars Bak, Lotto Soudal partira à seulement six coureurs.
Cote : 2 sur 5
Michael Valgren
Danemark / Équipe : Astana Pro
3e participation au GP de Montréal
Le Danois de 26 ans a dû se contenter de la neuvième place dans le Vieux-Québec, une déception pour les Astana de Hugo Houle, qui ont tout tenté pour durcir l’épreuve avec une cinquantaine de kilomètres à faire. Après son triomphe printanier à l’Amstel Gold Race, il trouvera à Montréal un autre terrain qui devrait lui convenir. En cas de défaillance, son compatriote Jakob Fuglsang, très en jambes à Québec, sera là pour prendre le relais.
Cote : 2 sur 5
Langlois cède sa place
À la surprise générale, Bruno Langlois ne s’alignera pas au Grand Prix de Montréal. Après son échappée de plus de 180 km à Québec, l’ancien champion national de 39 ans a dû céder sa place. « L’équipe canadienne veut donner de l’expérience aux jeunes de moins de 23 ans qui vont aux championnats du monde », s’est résigné Langlois, qui agira plutôt comme directeur sportif. Au moins, son poste sera occupé par son protégé Charles-Étienne Chrétien, qu’il entraîne à son entreprise BL Coaching. L’Amossois avait déjà reçu la garantie de prendre le départ. À 19 ans, l’ex-champion canadien junior sera le plus jeune des 143 partants.